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VÉGÉTALISATION URBAINE ET GREEN GUÉRILLA

Par Justine Facon28 janvier 2021juin 12th, 2023Nos plantes françaises

Il y a quelques temps sur le compte Instagram ODEN, nous avions discuté avec une invitée à la mission bien particulière : Ophélie DAMBLÉ, plus connue sous le nom de Ophélie Ta Mère Nature.

Très engagée, Ophélie est une « agricultrice urbaine qui squatte La Cité Fertile, créatrice de contenus, lanceuse pro de seedbombs » comme on peut le lire sur son compte Instagram. De quoi nous donner envie d’en savoir un peu plus. En live, nous avons donc abordé 2 sujets très intéressants : la végétalisation urbaine et la green guérilla.

Alors pour ceux qui n’étaient pas présents ce jour-là, découvrez dans cet article ces 2 concepts très en phase avec la philosophie d’ODEN.

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VÉGÉTALISATION URBAINE, GREEN GUÉRILLA, QUELLE DIFFÉRENCE ?

Comme son nom l’indique, la végétalisation urbaine est un mouvement plus ou moins récent de (re)végétalisation des milieux urbains. Ces derniers, connus pour être très « bétonnés », laissent peu de place aux espaces verts et plus généralement à la nature.

Le but, avec la végétalisation urbaine, est dans un premier temps de réintroduire la nature et ses éléments en ville. Dans un second temps, c’est aussi de se réapproprier l’espace public, de reprendre petit à petit possession de nos villes et que chacun d’entre nous puisse jouir de son droit à la terre, puisse avoir accès à la nature, peu importe le lieu de villégiature.

La green guérilla, également appelée Guérilla Gardening, représente la branche activiste et militantiste de la végétalisation urbaine. Initié principalement par les populations, ce phénomène tend bien évidemment à s’accentuer avec les problématiques écologiques auxquelles nous faisons face mais aussi plus récemment avec la pandémie de COVID-19 qui nous a quelque peu rappelé l’importance de la nature.

NAISSANCE DE LA VÉGÉTALISATION URBAINE ET EXTENSION À LA GREEN GUÉRILLA

Le mouvement serait officiellement né dans les années 70 aux États-Unis et plus précisément à New-York.

Liz Christy et ses amis, petit groupe d’activistes écologiques, décident alors de végétaliser un terrain vague au sud de Manhattan. Au moyen de « seedbombs » jetées par-dessus les clôtures et aidés par les commerces environnants, cette friche deviendra en 1973, suite à cette action, le premier jardin communautaire de la ville.

Leurs actions ne se sont bien évidemment pas limitées à la réhabilitation de ce terrain vague. Ils avaient pour habitude par exemple de poser des jardinières de fleurs sur les rebords des fenêtres des bâtiments abandonnés.

AUTRES CARACTÉRISTIQUES DU MOUVEMENT

La désobéissance civile est LE moyen d’action privilégié des green guérillos. Interpeler pour se faire entendre et ainsi enclencher une véritable dynamique de changement. 

Au delà de la transformation des villes et de la défense du droit à la terre, le mouvement pose davantage de questions.

En effet, il s’agit d’interroger plus largement sur l’autonomie alimentaire des populations urbaines, sur leur accès à l’eau et une nourriture saine mais aussi sur les liens sociaux qu’ils peuvent développer. Les milieux urbanisés étant en effet peu propices à une alimentation végétale, biologique, en circuit-court et à l’établissement de liens sociaux forts entre différents individus.

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COMMENT FAIRE DE LA VÉGÉTALISATION URBAINE OU ENTRER DANS LA GREEN GUÉRILLA ?

Observer et comprendre son environnement est une clé essentielle de ce mouvement.

Pour Ophélie, il n’y a pas de guide du bon green guérillo. Il n’y a que des individus ayant pleinement conscience de cette nature même si elle ne se voit pas au premier coup d’oeil.

Repérez des espaces où la nature essaye de se frayer un chemin. Un plante qui passe à travers le béton du trottoir ou du mur par exemple et tentez de la mettre en valeur.

Lorsque vous vous promenez, vous pouvez glaner, c’est-à-dire récolter, quelques graines par-ci par-là et les utiliser réaliser des semis. Attention, le glanage est autorisé mais à pratiquer dans la limite du raisonnable !

Vous pouvez également récupérer des caisses auprès des commerçants, que vous végétaliserez avec les graines glanées, puis vous pourrez les déposer à des endroits où le végétal manque.

Pour une peu plus d’activisme, vous pouvez réaliser vos propres seedbombs pour re-végétaliser ou re-forester des zones hostiles et plus larges comme des terre-pleins, terrains vagues ou des friches. Vous pouvez également végétaliser des jardinières sur le rebord des fenêtres.

Renseignez vous également auprès des mairies, les permis de végétaliser tendent à se multiplier. Les associations et autres collectifs écologiques sont également très nombreux ! 

Suivez Ophélie sur ses différents réseaux :

Justine Facon

Auteur Justine Facon

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