Quelles sont les fleurs sauvages de Montagne françaises ?
Elles défient les hautes terres, le froid, la neige et le vent : les fleurs sauvages de montagne nous racontent à quel point la vie végétal n’a peur de rien !
Les crocus blanc ou mauve parsèment les prés encore humides des hauts plateaux.
Les narcisses en trompette, communément appelé jonquilles, illuminent ces terres encore froides.
La scille à deux feuilles, petite étoile bleue, symbolise si bien l’arrivée des beaux jours.
Les renoncules alpestre aux 5 pétales et aux feuilles luisantes sont les plus précoces :
Les erythrones dent-de-chien (Erythronium dens-canis), offrent la splendeur de leur corolle aux rayons des premiers soleils :
Les fleurs sauvages de l’étage collinéen
Au pied des montagnes, juste au-dessus de la plaine fluviale et jusqu’à 900 mètres d’altitude, c’est l’étage collinéen : le pays des collines, avec ses culture, ses champs fleuris et ses forêts de feuillus.
Pour reconnaitre la carotte sauvage, il y a un petit point noir ou pourpre sur la fleur. Regardez sur la tige s’il y a des poils et frottez les feuilles qui doivent dégager une odeur de carotte. Si vous avez ces trois critères, vous ne risquez pas de la confondre avec la ciguë, qui est de la même famille mais qui est toxique.
Les fleurs sauvages de l’étage montagnard
Juste au-dessus de l’étage des collines, entre 900 et 1700 mètres, voici c’est l’étage montagnard . À cette altitude les forêts sont mixtes, entre feuillus et conifères.
Le chardon bleu ou reine des arbres aime la lumière et ne supporte pas l’ombre des grands arbres. C’est aujourd’hui une espèce protégée.
Les fleurs sauvages de l’étage subalpin
Au dessus de l’étage montagnard, vers 1600 mètres d’altitude, commence l’étage subalpin. Forêts d’épicéas et de mélèzes se partagent l’espace entrecoupé de larges clairières.
Voici ici un tout petit mélampyre des bois, une plante parasite. Elle envoie des petits “suçoirs” sous la terre pour pomper la sève de ses concurrentes locales.
Puis voici une multitude d’orchidées ! Le céphalanthère rouge :
L’orchis globuleux :
Une platanthère blanche :
L’épilobe en épi, ou laurier de Saint-Antoine, est capable de pousser dans les pires conditions. Il s’ancre profondément dans le sol, récolte le peu d’eau qui passe et résiste à la pression des avalanches en hiver.
La soldanelle des alpes, une petite herbacée de haute montagne, sort de terre dès le début de la fonte des neiges.
L’étage alpin
Encore plus haut et plus froid, nous sommes vers 2200 mètres d’altitude à l’étage alpin.
Les contraintes climatiques y sont telles qu’à cette hauteur les derniers conifères ne peuvent plus y pousser et cèdent la place à de vastes prairies.
Symbole de cette zone, le rhododendron ferrugineux fleurit entre mai et juillet. Dans les alpages, un lien secret unit le rhododendron et les vaches laitières. Les alpagistes suivent la floraison de l’arbuste pour mener leur troupeau : l’herbe est plus nourrissante là où le rhododendron est en fleur.
L’étage nival
Les sommets approchent, nous sommes à plus de 3000 m à l’étage nival. Ici il fait tellement froid que même les herbes ont du mal à pousser. Dans cet environnement extrême quelques fleurs rares ont néanmoins réussi à s’adapter.
Celle que tout randonneur souhaite rencontrer sur son chemin, la reine des alpes, l’edelweiss, l’étoile d’argent. C’est une fleur qui s’entoure d’une doudoune extrêmement confortable, de poils blancs argentés, pour se protéger du froid.
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