Les perturbateurs endocriniens prennent alors la place des hormones et et perturbent donc le système hormonal en interférant avec les messages transmis.
Bisphénol A, phtalates, pesticides, métaux lourds, médicaments…contiennent de nombreux perturbateurs endocriniens et même certaines huiles essentielles peuvent être considérées comme tel, d’où l’importance de toujours respecter les recommandations d’usage. Par exemple, la sauge sclarée à une action œstrogen-like. Elle ne doit donc pas être utilisée en cas de cancer hormono-dépendant.
Où sont les perturbateurs endocriniens ?
Dans l’eau, l’air, les produits d’entretien, les ustensiles de cuisine, les médicaments, les amalgames dentaires, l’alimentation, les vêtements, l’ameublement de la maison (peinture, meubles, matelas…), dans les cosmétiques, dans les produits d’hygiène… autrement dit partout.
Au cours d’une journée, si nous n’y faisons pas attention, nous sommes en contact avec plusieurs perturbateurs endocriniens rien que dans la salle de bain.
Nettoyant pour le visage, gel douche, shampoing, crème pour le visage, contour des yeux, maquillage, vernis à ongles, laques, gels, parfums, dentifrice, protections menstruelles… chacun de ces produits du quotidien contient un ou plusieurs perturbateurs endocriniens et le plus dangereux est « l’effet cocktail » qu’ils peuvent provoquer.
Attention également, un produit naturel ou biologique n’est pas nécessairement exempt de perturbateurs endocriniens comme c’est le cas avec certaines huiles essentielles, qui sont par définition 100% naturelle et peuvent être issue de l’agriculture biologique, d’où l’importance de se renseigner au préalable sur les ingrédients et même plus globalement sur la composition de vos produits d’hygiène et cosmétique.